[LIVRE] Les aventures d'un étrange voyageur.
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[LIVRE] Les aventures d'un étrange voyageur.
[NE: Livre séparait en plus ou moins petits chapitres. On ne sait pas si cette histoire est vraie ou non, mais l'auteur aura changé les noms de personnes et de lieux.]
Chapitre 1
-Mais c'est une folie d'y aller seul! Vous ne pouvez pas l'envoyer ainsi!
La voix du jeune homme résonna dans la petite maison en bois du chef du village. Ce dernier avait sa vie derrière lui, et cela se voyait bien. Il était courbé en deux dans un angle incroyable, appuyé sur une vieille canne qui semblait prête à céder dès que quelqu'un s'appuierait dessus... Quelqu'un avec un peu plus de poids que le gringalet qu'était le maire. Il avait laissé ses cheveux, qui étaient désormais bien blanc, poussé jusqu'à ce qu'ils atteignent le milieu du dos. Toute fois ses cheveux étaient propres et bien coiffée, et il était rasé de près. Il lança un regard glacial de ses yeux bleus au jeune homme. Celui-ci n'avait que dix-huit ans mais il avait toujours eu plus de présence d'esprit que ceux de son âge dans le village.
-Crois-tu que je l'ignore? Mais nous n'avons pas le choix. Quelqu'un doit le faire, et cet étranger ses proposés.
-Mais il ne sait pas dans quoi il s'embarque!
-Nous lui avons tout expliqué, il a jugé pouvoir le faire. S'il réussit, nous pourrons enfin cesser de nous inquiéter tous les soirs.
-Et s'il échoue?
-Je n'aime pas plus que toi l'idée d'envoyer un étranger vers une mort quasi certaine, mais nous ne pouvons plus qu'espérer... Et... Il semble différent...
-Différent?
-Oui...
Et le vieillard se tue. Le jeune homme savait qu'il était inutile d'insister quand il était ainsi. Il murmura un juron et sortie de la demeure. Il hésita de longues secondes. Irait-il à droite pour rentrer chez lui, ou irait-il à gauche pour sortir du village et rejoindre l'étranger? Il finit par partir à droite.
Chapitre 2:
Arzak fit rouler les muscles de ses épaules. Son poing droit frappa ensuite la paume de sa main gauche et il afficha un sourire. Devant lui un zombie avançait. Ces créatures étaient si lentes... Cela permettait aux villageois de fuir lorsqu'ils tombaient sur eux. Le zombie était encore loin... Et il ne l'avait pas remarqué. Arzak leva ses yeux vers le ciel. Le soleil était haut. Le zombie se trouvait à l'entrée d'une grotte et tournée en rond tout en restant à l'abri du soleil. C'était étrange à observer. Parfois les zombies faisaient preuve d'un manque flagrant d'intelligence, suivant sa proie jusque sous le soleil, alors qu'à d'autres moments, comme ici, ils semblaient faire le guet sans se risquer dehors. Mais cela n'importait pas à Arzak. L'intelligence ou le manque d'intelligence de ces créatures était une préoccupation des chercheurs, pas de lui. Il s'accroupit à distance, à côté d'un arbre, et observa les alentours.
Le vieillard n'avait pas menti, pourquoi l'aurait-il fait d'ailleurs? C'était une grande plaine, mais avec des butes, plus ou moins grande, répartis tout du long. L'entrée de la grotte se trouvait dans la plus grande haute et larges des butes. Si l'on venait du mauvais côté, on pouvait facilement être surpris. Mais tant qu'il faisait jour, le danger restait limité. Mis à part la grotte, il n'y avait aucun endroit pour se protéger du soleil. Même les arbres étaient trop dégarnis et fins pour pouvoir empêcher les rayons du soleil de passer.
Arzak sortit de son sac à dos un morceau de pain que lui avait donné le maire. Il lui en avait donné deux. Il en avait acheté un troisième ainsi que deux pommes. Il ne faisait que passer dans le village, mais l'un des villageois l'avait prévenu du danger et il s'était renseigné auprès du maire. Et c'est ainsi qu'il se fit engager par ce dernier pour se rendre dans cette grotte. D'après ce que le maire et le garçon lui avait raconté, une espèce de grand loup vivait dans la grotte et, lorsque la nuit venait, il s'attaquait au village avec quelques zombies avec lui. Cela lui semblait peu probable, mais il avait déjà vu tellement de choses... Le garçon semblait inquiet mais il ne le connaissait pas.
Ayant finis son morceau de pain, il replaça son sac sur le dos. Sa main gauche se posa sur la garde de son épée qui pendait à sa gauche, accroché à sa ceinture dans une gaine blanche sans décoration. Ses doigts tapotèrent la garde alors qu'il fixait le zombie. Il n'avait aperçu aucun mouvement dans le noir derrière le zombie, il semblait seul. Mais il fallait rester prudent. Enfin, de toute façon, entrer n'était pas une difficulté. La difficulté serait de trouver la créature... puis de sortir. Une fois cette histoire fini, il pourrait obtenir la récompense que lui avait promis le maire et il pourrait continuer son voyage.
Mais entrer dans la grotte n'était pas une obligation. Il pouvait attendre dehors la nuit, que la bête sorte d'elle-même... Il y avait pensé à plusieurs reprises. Mais cela avait trop d'inconvénient. Et s'il entrait maintenant, devrait pouvoir retourné au village avant la nuit. Arzak réalisa soudain que sa main droite avait déjà saisi son épée. Il sourit et sortit son épée. Il était temps d'agir.
Chapitre 1
-Mais c'est une folie d'y aller seul! Vous ne pouvez pas l'envoyer ainsi!
La voix du jeune homme résonna dans la petite maison en bois du chef du village. Ce dernier avait sa vie derrière lui, et cela se voyait bien. Il était courbé en deux dans un angle incroyable, appuyé sur une vieille canne qui semblait prête à céder dès que quelqu'un s'appuierait dessus... Quelqu'un avec un peu plus de poids que le gringalet qu'était le maire. Il avait laissé ses cheveux, qui étaient désormais bien blanc, poussé jusqu'à ce qu'ils atteignent le milieu du dos. Toute fois ses cheveux étaient propres et bien coiffée, et il était rasé de près. Il lança un regard glacial de ses yeux bleus au jeune homme. Celui-ci n'avait que dix-huit ans mais il avait toujours eu plus de présence d'esprit que ceux de son âge dans le village.
-Crois-tu que je l'ignore? Mais nous n'avons pas le choix. Quelqu'un doit le faire, et cet étranger ses proposés.
-Mais il ne sait pas dans quoi il s'embarque!
-Nous lui avons tout expliqué, il a jugé pouvoir le faire. S'il réussit, nous pourrons enfin cesser de nous inquiéter tous les soirs.
-Et s'il échoue?
-Je n'aime pas plus que toi l'idée d'envoyer un étranger vers une mort quasi certaine, mais nous ne pouvons plus qu'espérer... Et... Il semble différent...
-Différent?
-Oui...
Et le vieillard se tue. Le jeune homme savait qu'il était inutile d'insister quand il était ainsi. Il murmura un juron et sortie de la demeure. Il hésita de longues secondes. Irait-il à droite pour rentrer chez lui, ou irait-il à gauche pour sortir du village et rejoindre l'étranger? Il finit par partir à droite.
Chapitre 2:
Arzak fit rouler les muscles de ses épaules. Son poing droit frappa ensuite la paume de sa main gauche et il afficha un sourire. Devant lui un zombie avançait. Ces créatures étaient si lentes... Cela permettait aux villageois de fuir lorsqu'ils tombaient sur eux. Le zombie était encore loin... Et il ne l'avait pas remarqué. Arzak leva ses yeux vers le ciel. Le soleil était haut. Le zombie se trouvait à l'entrée d'une grotte et tournée en rond tout en restant à l'abri du soleil. C'était étrange à observer. Parfois les zombies faisaient preuve d'un manque flagrant d'intelligence, suivant sa proie jusque sous le soleil, alors qu'à d'autres moments, comme ici, ils semblaient faire le guet sans se risquer dehors. Mais cela n'importait pas à Arzak. L'intelligence ou le manque d'intelligence de ces créatures était une préoccupation des chercheurs, pas de lui. Il s'accroupit à distance, à côté d'un arbre, et observa les alentours.
Le vieillard n'avait pas menti, pourquoi l'aurait-il fait d'ailleurs? C'était une grande plaine, mais avec des butes, plus ou moins grande, répartis tout du long. L'entrée de la grotte se trouvait dans la plus grande haute et larges des butes. Si l'on venait du mauvais côté, on pouvait facilement être surpris. Mais tant qu'il faisait jour, le danger restait limité. Mis à part la grotte, il n'y avait aucun endroit pour se protéger du soleil. Même les arbres étaient trop dégarnis et fins pour pouvoir empêcher les rayons du soleil de passer.
Arzak sortit de son sac à dos un morceau de pain que lui avait donné le maire. Il lui en avait donné deux. Il en avait acheté un troisième ainsi que deux pommes. Il ne faisait que passer dans le village, mais l'un des villageois l'avait prévenu du danger et il s'était renseigné auprès du maire. Et c'est ainsi qu'il se fit engager par ce dernier pour se rendre dans cette grotte. D'après ce que le maire et le garçon lui avait raconté, une espèce de grand loup vivait dans la grotte et, lorsque la nuit venait, il s'attaquait au village avec quelques zombies avec lui. Cela lui semblait peu probable, mais il avait déjà vu tellement de choses... Le garçon semblait inquiet mais il ne le connaissait pas.
Ayant finis son morceau de pain, il replaça son sac sur le dos. Sa main gauche se posa sur la garde de son épée qui pendait à sa gauche, accroché à sa ceinture dans une gaine blanche sans décoration. Ses doigts tapotèrent la garde alors qu'il fixait le zombie. Il n'avait aperçu aucun mouvement dans le noir derrière le zombie, il semblait seul. Mais il fallait rester prudent. Enfin, de toute façon, entrer n'était pas une difficulté. La difficulté serait de trouver la créature... puis de sortir. Une fois cette histoire fini, il pourrait obtenir la récompense que lui avait promis le maire et il pourrait continuer son voyage.
Mais entrer dans la grotte n'était pas une obligation. Il pouvait attendre dehors la nuit, que la bête sorte d'elle-même... Il y avait pensé à plusieurs reprises. Mais cela avait trop d'inconvénient. Et s'il entrait maintenant, devrait pouvoir retourné au village avant la nuit. Arzak réalisa soudain que sa main droite avait déjà saisi son épée. Il sourit et sortit son épée. Il était temps d'agir.
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Re: [LIVRE] Les aventures d'un étrange voyageur.
Chapitre 3
Il avança doucement. Pas après pas. Ne produisant aucun son. Il gardait le zombie à l'oeil, mais continuait à surveiller les alentours. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver... Il était arrivé à bonne distance. D'ici il voyait un peu mieux la grotte, le zombie était bien seul. Arzak saisit son épée bâtarde à deux mains et chargea. Il ne cria pas. Seul le son de ses bottes frappant le sol attira l'attention du zombie. Mais il était déjà trop tard pour lui. Le guerrier s'appuya sur son pied droit et bondit. Il leva son épée qui brilla sous les rayons du soleil quelques secondes avant de sombrer dans l'obscurité de la grotte. Son épée frappa avec force. Il sentit la légère résistance mais cela disparut rapidement. Ses pieds touchèrent le sol et quelques secondes après, la tête du zombie rebondit par terre, son corps restant debout.
Un de moins. Arzak observa la grotte, l'épée à la main, prêt à agir. Mais il n'y avait aucun bruit et aucun mouvement. Pas la moindre présence de vie... Si on pouvait appeler cela ainsi pour un mort-vivant. L'entrée était grande, il avait largement la place pour se battre. Il espérait que toute la grotte resterait ainsi. Il était très difficile de se battre dans un couloir où l'on pouvait à peine bouger... Quelques mètres plus loin, la grotte commençait à descendre sous le niveau du terrain. Et nul ne savait jusqu'où il descendait. C'était au guerrier de le découvrir... Mais avant.
Arzak rangea son épée. Il souleva le corps du zombie, qui avait fini par s'écrouler pendant qu'il examinait l'entrée, et le jeta à l'extérieur, suivit de près par sa tête. Le guerrier observa quelques instants le corps sans vie prendre feu puis il retourna à ses affaires. Il retira son sac qu'il posa à ses pieds et s'accroupit pour pouvoir fouiller à l'intérieur. Il sortit tout d'abord deux torches qu'il déposa à côté de lui. De ses poches, il sortit des silex. Après quelques secondes, il mit le feu à la première torche qu'il utilisa pour allumer la seconde. Une torche dans chaque main, il chercha où il pourrait les mettre. Il trouva un léger trou à gauche de l'entrée dans lequel il put coincer sa torche. A droite, il ne trouva rien qui pouvait soutenir la torche, mais comme le sol était encore en terre à ce niveau de la grotte, il planta la torche au sol. Une fois cette première salle éclairée, il retourna à son sac et sortit une troisième torche qu'il alluma avant de remettre le sac sur le dos et de ressortir son épée. Bien, il était près à s'enfoncer dans la grotte.
La torche dans la main gauche, l'épée dans la droite, Arzak avança. La grotte descendait selon une pente assez douce. En cas de problème, il pourrait toujours reculer sans trop de difficulté, c'était bon à prendre. Il avançait prudemment, faisant quelques moulinets avec son épée. Après quelques minutes à descendre dans le noir, sans croiser le moindre monstre, il tomba sur une grande salle. Elle avait la forme d'un dogme, assez haut pour que sa torche ne parvienne pas à éclairé le plafond au centre, même en levant le bras au maximum. La salle était large, il y avait largement la place pour se battre... Cependant, il n'y avait aucun ennemi. Cela l'étonnait. Un zombie à l'entrée et rien d'autres ? Il fit avec son épée une marque sur une pierre à l'entrée du tunnel qui l'avait conduit là. Il fit ensuite le tour de la pièce. Outre le tunnel d'où il venait, il y avait trois autres accès : un à gauche, un à droite et un en face. Celui de gauche semblait s'enfoncer plus profondément, celui d'en face semblait remonter, et celui de droite semblait rester au même niveau. Dans les trois tunnels, comme dans la pièce centrale, le sol et les parois étaient en pierre. Comment tout cela avait pu être creuser, Arzak l'ignorait, et s'en moquait. Bien il devait faire un choix... Il entendit alors un grognement. Il hésita. Cela venait d'en face ou de droite ? Il entendit un nouveau grognement. A droite. Ce serait donc sa destination.
Il avança doucement. Pas après pas. Ne produisant aucun son. Il gardait le zombie à l'oeil, mais continuait à surveiller les alentours. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver... Il était arrivé à bonne distance. D'ici il voyait un peu mieux la grotte, le zombie était bien seul. Arzak saisit son épée bâtarde à deux mains et chargea. Il ne cria pas. Seul le son de ses bottes frappant le sol attira l'attention du zombie. Mais il était déjà trop tard pour lui. Le guerrier s'appuya sur son pied droit et bondit. Il leva son épée qui brilla sous les rayons du soleil quelques secondes avant de sombrer dans l'obscurité de la grotte. Son épée frappa avec force. Il sentit la légère résistance mais cela disparut rapidement. Ses pieds touchèrent le sol et quelques secondes après, la tête du zombie rebondit par terre, son corps restant debout.
Un de moins. Arzak observa la grotte, l'épée à la main, prêt à agir. Mais il n'y avait aucun bruit et aucun mouvement. Pas la moindre présence de vie... Si on pouvait appeler cela ainsi pour un mort-vivant. L'entrée était grande, il avait largement la place pour se battre. Il espérait que toute la grotte resterait ainsi. Il était très difficile de se battre dans un couloir où l'on pouvait à peine bouger... Quelques mètres plus loin, la grotte commençait à descendre sous le niveau du terrain. Et nul ne savait jusqu'où il descendait. C'était au guerrier de le découvrir... Mais avant.
Arzak rangea son épée. Il souleva le corps du zombie, qui avait fini par s'écrouler pendant qu'il examinait l'entrée, et le jeta à l'extérieur, suivit de près par sa tête. Le guerrier observa quelques instants le corps sans vie prendre feu puis il retourna à ses affaires. Il retira son sac qu'il posa à ses pieds et s'accroupit pour pouvoir fouiller à l'intérieur. Il sortit tout d'abord deux torches qu'il déposa à côté de lui. De ses poches, il sortit des silex. Après quelques secondes, il mit le feu à la première torche qu'il utilisa pour allumer la seconde. Une torche dans chaque main, il chercha où il pourrait les mettre. Il trouva un léger trou à gauche de l'entrée dans lequel il put coincer sa torche. A droite, il ne trouva rien qui pouvait soutenir la torche, mais comme le sol était encore en terre à ce niveau de la grotte, il planta la torche au sol. Une fois cette première salle éclairée, il retourna à son sac et sortit une troisième torche qu'il alluma avant de remettre le sac sur le dos et de ressortir son épée. Bien, il était près à s'enfoncer dans la grotte.
La torche dans la main gauche, l'épée dans la droite, Arzak avança. La grotte descendait selon une pente assez douce. En cas de problème, il pourrait toujours reculer sans trop de difficulté, c'était bon à prendre. Il avançait prudemment, faisant quelques moulinets avec son épée. Après quelques minutes à descendre dans le noir, sans croiser le moindre monstre, il tomba sur une grande salle. Elle avait la forme d'un dogme, assez haut pour que sa torche ne parvienne pas à éclairé le plafond au centre, même en levant le bras au maximum. La salle était large, il y avait largement la place pour se battre... Cependant, il n'y avait aucun ennemi. Cela l'étonnait. Un zombie à l'entrée et rien d'autres ? Il fit avec son épée une marque sur une pierre à l'entrée du tunnel qui l'avait conduit là. Il fit ensuite le tour de la pièce. Outre le tunnel d'où il venait, il y avait trois autres accès : un à gauche, un à droite et un en face. Celui de gauche semblait s'enfoncer plus profondément, celui d'en face semblait remonter, et celui de droite semblait rester au même niveau. Dans les trois tunnels, comme dans la pièce centrale, le sol et les parois étaient en pierre. Comment tout cela avait pu être creuser, Arzak l'ignorait, et s'en moquait. Bien il devait faire un choix... Il entendit alors un grognement. Il hésita. Cela venait d'en face ou de droite ? Il entendit un nouveau grognement. A droite. Ce serait donc sa destination.
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Re: [LIVRE] Les aventures d'un étrange voyageur.
[NA: N'hésitez pas à m'envoyer vos avis ou même vos idées. Il y aura sans doute quelques modifications (chapitre plus long et plus ordonné). Voici la suite avec l'apparition d'un nouveau personnage ^^]
Chapitre 4
Ian Staner parcourut du regard les membres du conseil. Ils avaient tous plus de quarante ans... Certains beaucoup plus. Ils étaient, outre lui-même, dix autour de la grande table, et deux étaient absents. Il n'y avait que quatre gardes à l'intérieur de la salle, mais il y en avait bien plus à l'extérieur. Ces quatre hommes devaient être réputé pour pouvoir être dans la salle alors que le conseil parlait de choses sérieuses... Enfin, choses sérieuses... Ian commençait à en douter. S'il était là, lui, c'était parce qu'il accompagnait son père et qu'il était sensé prendre sa place par la suite. Son père s'était donc porté garant de lui pour qu'il puisse assister à ce conseil. Mais jusque là, il n'avait rien entendu d'intéressant... Et il s'ennuyait à mourir.
-Passons au point suivant : la position des Cogneurs. Ils sont actuellement près de la capitale, mais ils ne sont pas très utile ici. Je pense que nous devrions les ramener près d'une frontière pour...
-S'ils sont ici, Sir Torn, c'est pour pouvoir aller n'importe où sur le territoire le plus rapidement possible. Si nous les envoyons à l'une des frontières, et qu'un événement se passe sur une autre frontière, nous perdront beaucoup trop de temps pour les envoyer.
Ian écouta avec plus d'attention. Enfin un sujet un peu plus intéressant. Les Cogneurs étaient une section de l'armée, une unité d'élite d'Elgenrow. Ils étaient sensé être capable d'accomplir absolument n'importe quelle mission, de la guerre en ligne, au combat en guérilla, en passant par l'infiltration pour l'espionnage ou l'assassinat. Et cette unité de l'armée n'était connu que par le roi, les membres du conseil et certaines riches personnes. Ian regarda son père qui ne bougeait pas, pas plus qu'il ne parlait. Son visage n'exprimait rien, mais Ian sentait qu'il était agacé. Trois membres du conseil continuaient à discuter, si on pouvait appeler cela discuter, sur la position de l'unité, mais ils tournaient en rond et aucun ne donnait d'arguments. Au bout de plusieurs minutes, son père prit enfin la parole, coupant net l'un des autres conseillés.
-Nous serons encore là en hiver si on continue comme ça. Nous n'avons que trois choix possibles. La première, c'est de les laisser ici pour pouvoir agir n'importe où dans le pays rapidement. Le second choix est de les poster sur l'une des frontières sans rien faire pour attendre le bon moment pour agir. Le dernier est de les ramener sur une frontière et de leur donner des missions au-delà de la frontière, avec les conséquences que cela entraînera.
Il garda quelques secondes le silence en fixant tour à tour chaque membre du conseil. Puis il reprit.
-Vous êtes tous au courant que certains membres du gouvernement du Miyaki complote contre nous. Nos espions nous ont tous informés qu'ils se préparaient à la guerre. Toute fois nous ignorons si ces membres ont réussi à convaincre l'empereur de nous attaquer, ou si ce dernier à décider d'attaquer un autre pays. Pour l'instant ils prétendent se préparer à mater un groupe rebelle. De plus, leur gouvernement est instable, même la place de l'empereur n'est pas assuré. Si nous envoyons les cogneurs là-bas, nous risquons de provoquer la guerre. Mais si nous voyons justes, et que nos hommes ne se fassent pas surprendre, nous aurons un avantage pour cette guerre. Nous devrions voter là-dessus, et pas sur autre chose.
Les membres du conseil se regardèrent les uns les autres. Ian compta trois membres qui n'étaient pas heureux de la prise de parole de son père et qu'ils le cachaient mal. Il les comprenait un peu. Ils étaient des nobles de sang, ils avaient été élevé en tant que noble, alors que son père, et lui-même au bout du compte, n'était qu'un marchand. Un marchand très riche qui avait fais tellement pour son pays que le roi lui avait donné son rang de noble et membre du conseil. Le roi avait changé depuis, laissant la place à un jeune de l'âge de Ian, vingt ans, mais qui ne brillait pas par son intelligence. Au final, le pays était plus dirigé par ce conseil que par le roi... Et c'était tant mieux. Quoiqu'il en soit, même si son père était un marchand, il semblait à Ian qu'il gérait bien mieux les choses que ces nobles...
-Sir Staner a raison. Votons.
C'était un vieillard de soixante-dix ans au moins, incroyable qu'il ait vécu si longtemps, mais il faisait parti des membres les plus futés du conseil, et il était un ami de Staner. Il s'appelait Garol et Ian ignorait presque tout à son sujet, juste que selon son père il était digne de confiance, et son père se trompait rarement. A la question faut-il envoyer les cogneurs à la frontière vers le Miyaki, il y eut neuf mains levées. Le seul à ne pas l'avoir fait avait la quarantaine, et d'après ce que Ian avait pu voir, il voulait à tout prix renvoyer son père du conseil... Et Ian le trouvait tout sauf digne de confiance. Comment avait-il pu devenir membre du conseil ? Avec son argent et la réputation de sa famille, pas par lui-même, bien sûr... Mais neuf voix suffisaient. A la question, faut-il envoyer les cogneurs en mission au-delà de la frontière, il y eu seulement six mains. Plus de la moitié... Mais ce n'était pas suffisant. Ils allaient encore débattre....
-Nous devrions remettre ce débat pour la fin de la réunion, quand nous serons seuls.
Le regard du vieillard se posa sur Ian, le désignant sans possibilité d'erreur. Mais son regard ne montrait aucune méchanceté, et Ian savait qu'il parlait aussi des gardes. Les autres acquiescèrent. Garol continua.
-Le point suivant concerne les rumeurs étranges qui nous viennent des provinces. Les habitants de plusieurs villages parlent de morts qui reviennent à la vie, et de créatures surnaturelles. Je sais que certains d'entre vous ne portent aucune attention à ce genre de rumeurs, mais il semblerait qu'il y ait vraiment quelque chose derrière. J'ai déjà envoyé quelqu'un dans l'un des villages.
-Qui donc ?
-L'Ombre.
Les membres du conseil semblèrent surpris, voir effrayé pour certain. Ian n'avait jamais entendu parler de l'Ombre. Mais au visage de son père, il comprit que ce n'était pas n'importe qui. Il craqua et prit la parole alors qu'il n'en avait pas le droit.
-Qui est-ce ?
La moitié du conseil lui lancèrent des regards noirs, deux autres l'ignorèrent, son père et Garol ne semblaient pas non plus vouloir répondre. C'est le dernier qui prit la parole, Ian ne le connaissait pas, il prenait rarement la parole...
-Un assassin. Il n'a pas l'habitude de combattre les créatures. Son domaine c'est les villes, pas les grottes. Les dagues sont biens contre les hommes, pas contre les monstres. Pourquoi l'avoir envoyé ?
Chapitre 4
Ian Staner parcourut du regard les membres du conseil. Ils avaient tous plus de quarante ans... Certains beaucoup plus. Ils étaient, outre lui-même, dix autour de la grande table, et deux étaient absents. Il n'y avait que quatre gardes à l'intérieur de la salle, mais il y en avait bien plus à l'extérieur. Ces quatre hommes devaient être réputé pour pouvoir être dans la salle alors que le conseil parlait de choses sérieuses... Enfin, choses sérieuses... Ian commençait à en douter. S'il était là, lui, c'était parce qu'il accompagnait son père et qu'il était sensé prendre sa place par la suite. Son père s'était donc porté garant de lui pour qu'il puisse assister à ce conseil. Mais jusque là, il n'avait rien entendu d'intéressant... Et il s'ennuyait à mourir.
-Passons au point suivant : la position des Cogneurs. Ils sont actuellement près de la capitale, mais ils ne sont pas très utile ici. Je pense que nous devrions les ramener près d'une frontière pour...
-S'ils sont ici, Sir Torn, c'est pour pouvoir aller n'importe où sur le territoire le plus rapidement possible. Si nous les envoyons à l'une des frontières, et qu'un événement se passe sur une autre frontière, nous perdront beaucoup trop de temps pour les envoyer.
Ian écouta avec plus d'attention. Enfin un sujet un peu plus intéressant. Les Cogneurs étaient une section de l'armée, une unité d'élite d'Elgenrow. Ils étaient sensé être capable d'accomplir absolument n'importe quelle mission, de la guerre en ligne, au combat en guérilla, en passant par l'infiltration pour l'espionnage ou l'assassinat. Et cette unité de l'armée n'était connu que par le roi, les membres du conseil et certaines riches personnes. Ian regarda son père qui ne bougeait pas, pas plus qu'il ne parlait. Son visage n'exprimait rien, mais Ian sentait qu'il était agacé. Trois membres du conseil continuaient à discuter, si on pouvait appeler cela discuter, sur la position de l'unité, mais ils tournaient en rond et aucun ne donnait d'arguments. Au bout de plusieurs minutes, son père prit enfin la parole, coupant net l'un des autres conseillés.
-Nous serons encore là en hiver si on continue comme ça. Nous n'avons que trois choix possibles. La première, c'est de les laisser ici pour pouvoir agir n'importe où dans le pays rapidement. Le second choix est de les poster sur l'une des frontières sans rien faire pour attendre le bon moment pour agir. Le dernier est de les ramener sur une frontière et de leur donner des missions au-delà de la frontière, avec les conséquences que cela entraînera.
Il garda quelques secondes le silence en fixant tour à tour chaque membre du conseil. Puis il reprit.
-Vous êtes tous au courant que certains membres du gouvernement du Miyaki complote contre nous. Nos espions nous ont tous informés qu'ils se préparaient à la guerre. Toute fois nous ignorons si ces membres ont réussi à convaincre l'empereur de nous attaquer, ou si ce dernier à décider d'attaquer un autre pays. Pour l'instant ils prétendent se préparer à mater un groupe rebelle. De plus, leur gouvernement est instable, même la place de l'empereur n'est pas assuré. Si nous envoyons les cogneurs là-bas, nous risquons de provoquer la guerre. Mais si nous voyons justes, et que nos hommes ne se fassent pas surprendre, nous aurons un avantage pour cette guerre. Nous devrions voter là-dessus, et pas sur autre chose.
Les membres du conseil se regardèrent les uns les autres. Ian compta trois membres qui n'étaient pas heureux de la prise de parole de son père et qu'ils le cachaient mal. Il les comprenait un peu. Ils étaient des nobles de sang, ils avaient été élevé en tant que noble, alors que son père, et lui-même au bout du compte, n'était qu'un marchand. Un marchand très riche qui avait fais tellement pour son pays que le roi lui avait donné son rang de noble et membre du conseil. Le roi avait changé depuis, laissant la place à un jeune de l'âge de Ian, vingt ans, mais qui ne brillait pas par son intelligence. Au final, le pays était plus dirigé par ce conseil que par le roi... Et c'était tant mieux. Quoiqu'il en soit, même si son père était un marchand, il semblait à Ian qu'il gérait bien mieux les choses que ces nobles...
-Sir Staner a raison. Votons.
C'était un vieillard de soixante-dix ans au moins, incroyable qu'il ait vécu si longtemps, mais il faisait parti des membres les plus futés du conseil, et il était un ami de Staner. Il s'appelait Garol et Ian ignorait presque tout à son sujet, juste que selon son père il était digne de confiance, et son père se trompait rarement. A la question faut-il envoyer les cogneurs à la frontière vers le Miyaki, il y eut neuf mains levées. Le seul à ne pas l'avoir fait avait la quarantaine, et d'après ce que Ian avait pu voir, il voulait à tout prix renvoyer son père du conseil... Et Ian le trouvait tout sauf digne de confiance. Comment avait-il pu devenir membre du conseil ? Avec son argent et la réputation de sa famille, pas par lui-même, bien sûr... Mais neuf voix suffisaient. A la question, faut-il envoyer les cogneurs en mission au-delà de la frontière, il y eu seulement six mains. Plus de la moitié... Mais ce n'était pas suffisant. Ils allaient encore débattre....
-Nous devrions remettre ce débat pour la fin de la réunion, quand nous serons seuls.
Le regard du vieillard se posa sur Ian, le désignant sans possibilité d'erreur. Mais son regard ne montrait aucune méchanceté, et Ian savait qu'il parlait aussi des gardes. Les autres acquiescèrent. Garol continua.
-Le point suivant concerne les rumeurs étranges qui nous viennent des provinces. Les habitants de plusieurs villages parlent de morts qui reviennent à la vie, et de créatures surnaturelles. Je sais que certains d'entre vous ne portent aucune attention à ce genre de rumeurs, mais il semblerait qu'il y ait vraiment quelque chose derrière. J'ai déjà envoyé quelqu'un dans l'un des villages.
-Qui donc ?
-L'Ombre.
Les membres du conseil semblèrent surpris, voir effrayé pour certain. Ian n'avait jamais entendu parler de l'Ombre. Mais au visage de son père, il comprit que ce n'était pas n'importe qui. Il craqua et prit la parole alors qu'il n'en avait pas le droit.
-Qui est-ce ?
La moitié du conseil lui lancèrent des regards noirs, deux autres l'ignorèrent, son père et Garol ne semblaient pas non plus vouloir répondre. C'est le dernier qui prit la parole, Ian ne le connaissait pas, il prenait rarement la parole...
-Un assassin. Il n'a pas l'habitude de combattre les créatures. Son domaine c'est les villes, pas les grottes. Les dagues sont biens contre les hommes, pas contre les monstres. Pourquoi l'avoir envoyé ?
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